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J'ai abandonné Netflix et je passe enfin d'excellentes soirées ciné !

END-OF-NETCLIX

Un de mes derniers "gestes contradictoires" avec mon engagement écolo et low-tech était mon addiction - disons le mot - aux séries Netflix. Oui, mais ça, c'était avant.

Comme la "note sucrée" à la fin d'un repas ou la chanson douce que me chantait ma maman... le film ou la série sur Netflix était mon rituel de récompense et de rassurance (oui je sais, je m'auto-analyse psychologiquement, pas vous ?). Et je ne pense pas être le seul dans ce cas (Netflix connaît une stagnation de ses abonnés depuis 2022) !

Impossible de changer d'habitude : je veux ma série ! Avant, j'entrais dans le lit avec l'ordi/la tablette et m'endormais devant. Désormais, l'électronique est hors de la chambre ! Allez ouste ! C'est la règle.

Maintenant, je lis quelques pages d'une BD ou d'un Comics avant d'éteindre les feux. Chacun son truc.

Mais... pas de bonne soirée sans un film ou une série. Alors, comment sortir de ma dépendance à Netflix ?

L'algorithme me proposait toujours le même genre de conneries. Je tournais en rond

Un fois que je m'ennuyais à chercher une nouveauté et j'ai constaté trois choses.

  1. tous les films de ma liste été des histoires de meurtre, de guerre, d'horreur. En gros, je passais mes soirées à regarder des gens mourir.
  2. je mettais en moyenne une semaine à engloutir une série que Netflix mettait un an à produire. J'étais clairement accro.
  3. je regardais Netflix avec le doigt sur le symbole ↪️ pour zapper 10 secondes de film quand je le trouvais un peu trop long. Et quand j'allais au cinéma, j'étais presque frustré de ne pouvoir le faire.

J'ai donc dit bye-bye à Netflix et me suis abonné à LaCinetek !

Chaque mois, la Cinetek propose 10 grands films autour d'une thématique. Ce mois-ci : la peau. J'ai découvert Bienvenue à Gattaca, ainsi que le génie d'Elmodovar ("La piel que habito", quel scénario !).

Enfin du grand cinéma, de la diversité, de l'étonnement ! Ça change de la bouillasse redondante pétrie de fan-service de Netflix/Prime video.

Bon, comme ceci n'est pas une pub pour Cinetek, je vais aussi vous parler de :

  • mon abonnement gratuit à ma médiathèque en streaming (ou en physique si vous avez encore un lecteur DVD et qu'ils ont du choix, ce qui n'est pas mon cas).
  • mes passages sur Arte.tv et France.tv qui proposent des programmes gratuits de haute tenue.
  • l'existence d'autres alternatives qualitatives et indépendantes, comme Tënk, Benshi.fr, UniversCiné, imagotv.fr, Peertube.
  • des sites dédiés au spectacle vivant comme Cyrano.Tv, ou Opsis.

Et parfois, oui, j'entraîne mes enfants sur Youtube pour regarder ensemble de vieux dessins animés passés "dans le domaine public" (en intégralité et en libre accès). J'en profite pour recommander trois pépites : Les maîtres du temps, du génial Moebius (1982 !), Le roi et l'oiseau sur un scénario de Jacques Prévert, et Ulysse 31 de l'excellent Jean Chalopin (l'intégralité des épisodes).

Peut-on streamer écolo ?

Réponse : non. Le streaming représente 60 % du volume des flux de données sur Internet et émet 300 millions de tonnes de CO2, soit une année de G.E.S émis par la France (source Shift Project). Certes, Netflix a réduit de près de 6 fois son débit binaire moyen pour alléger son empreinte carbone. Mais la multiplication des visio-conférences et l'explosion du live streaming de jeux vidéos sur Twich fait gonfler la note.

Pour réduire votre empreinte, voici plusieurs pistes :

  1. Louer, prêter des DVD. Mais cela n'est pas toujours possible, et beaucoup d'ordinateur n'ont plus de lecteur CD.
  2. Regarder moins longtemps. Un film, un épisode, est basta !
  3. Baisser la résolution : cela n’enlève rien au confort de visionnage et consomma 4 fois moins d’énergie.
  4. Regarder depuis un réseau wifi (et pas depuis la 4G de son smartphone).

Allez, bon visionnage - mais restez sobres !

Pour découvrir le Low-Tech Journal, c'est par ici !

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Commentaires (2)

rez

les médiathèques proposent des abonnements aux plateformes numériques. En IDF par exemple il y a Eureka pour les inscrits dans des bibs du Val-de-Marne. On a le droit à 2 films assez récents par mois et par abonné, plus des concerts en partenariat avec la philharmonie de Paris. D'autres médiathèques selon le département proposent d'autres plateformes mais la gratuité assez répandue permet donc d'en cumuler plusieurs et, liés à votre télé géante ou votre ordi, se régaler du vrai bon cinéma. Les séries, a part Moi Claudius (Angleterre, années 70, plutôt du théâtre filmé, mais certainement la série qui montré qu'on pouvait faire mieux que les feuilletons rose) sont conçues pour rendre accro. Bien sur il y a de la qualité, mais elle sera toujours soumise à la directive de vous faire revenir pour connaitre la suite. Du coup l'existence avec netflix et similaires doit être assez triste.

encore

"Regarder depuis un réseau wifi (et pas depuis la 4G de son smartphone)." Tiens, j'avais entendu qu'en fait éteindre son modem wifi et profiter d'un réseau que de toute façon reste toujours allumé (le 4g) est bien moins énergivore....

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