Le PQ c'est high tech !

Le PQ : un truc apparemment banal et basique qui n'a cessé de se sophistiquer avec le temps jusqu'à devenir high-tech !

Vous vous en doutiez, mais des technologies avancées sont nécessaires pour transformer la pâte de bois en feuilles douces et résistantes. Les techniques modernes incluent la technologie de découpe au laser et l'utilisation de machines à haute précision pour créer les textures tant appréciées par les fesses des consommateurs !

Par exemple : les machines à crépir, utilisées pour appliquer des motifs ou des textures sur le papier toilette. Ces machines déposent des motifs sur le papier à l'aide de rouleaux texturés, de tampons ou d'autres méthodes. Elles permettent de créer des surfaces douces, gaufrées ou texturées qui améliorent la sensation du papier toilette.

Une prouesse logistique

Comme tout produit manufacturé, les rouleaux de PQ sont acheminés à grand renfort de camions et d'algorithmes d'optimisation des trajets et de  gestion des entrepôts. Désormais, la technologie RFID permet aux objets connectés de surveiller votre conso de PQ, et de signaler automatiquement la nécessité de réapprovisionner.

Le PQ, symbole de gaspillage

Malgré des méthodes de production plus respectueuses de l'environnement, la production de PQ exige de quantités astronomiques de ressources (eau, papier) qui accélère la sécheresse et la déforestation dans ses pays de production.

On estime qu'il faut entre 37 et 49 litres d'eau pour produire un rouleau de papier toilette standard.

Enfin, la recherche en PQ n'est pas en reste : des équipes tentent de trouver le PQ du futur, en créant des nanofibres ultra-minces, mais absorbantes ! (Source : "Innovative Applications of Nanotechnology in Textiles", Textiles and Clothing Sustainability, 2021)*.

Pour savoir quelles sont les alternatives au PQ, je vous recommande la lecture de cet article.

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