Faites bifurquer votre entreprise vers la sobriété énergétique, grâce à ce wébinaire Kerlotec

Pour se préparer au monde qui vient, les entreprises pourraient s’appuyer sur le triptyque de la transition énergétique résumé en trois mots : sobriété – efficacité – renouvelable. Néanmoins, il s’agirait avant tout de connaître ses besoins énergétiques avant de s’attaquer à ces trois leviers. Comment faire ? Un simple détour devant le compteur Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz permet de situer sa consommation. À savoir que le prix de l’énergie pour une PME moyenne est autour de 150 €/MWh pour l’électricité contre 60 euros pour le gaz.

La chasse au gaspillage d’énergie

Viser la sobriété passe en premier lieu par la réduction de la consommation d’énergie. Globalement, les consommations électriques ont lieu, pour un 1/4 d’entre elles, en dehors des heures d’ouvertures d’une entreprise. Elles correspondent au chauffage, à la climatisation et au fonctionnement des appareils en veille (ordinateur, wifi, prises électriques). Ces dernières pourraient être réduites de 20 % (soit 12MWh par an en moins) si ces appareils étaient éteints.
Pour diminuer les consommations inutiles, il est également possible de travailler sur la thermique du bâtiment. L’idée ? Repenser la température tout en gardant le même confort pour ses salariés et clients.

• Opter pour un chauffage adapté à la configuration du bâtiment. Un chauffage par rayonnement aura, par exemple, sa place dans des grands volumes.

• Adopter un mode de chauffage plus efficace comme une pompe à chaleur plutôt que les radiateurs électriques, ces « grille-pain » à la consommation abusive d'électricité.

• Pour atteindre le même bien-être avec moins d’énergie, il est possible de raisonner par étapes successives. Dans un premier temps, jouer sur le métabolisme du corps pour éviter d’avoir froid (bouger, se lever régulièrement, changer d’ambiance, prendre une boisson chaude). Puis, bien s’habiller en fonction des saisons, en couvrant particulièrement la tête et les pieds. Repenser la configuration des pièces en jouant sur les volumes dans le but d’avoir des pièces plus petites pour chauffer au plus près des personnes. Jouer sur les ouvertures des bâtiments en essayant de capter la chaleur du soleil l’hiver et en essayant de la bloquer l’été avec des stores. Utiliser l’environnement du bâtiment pour réguler la température en plantant des arbres, végétalisant les façades.

Aujourd’hui en France, il n’existe pas de loi qui régule le travail des salariés lors des fortes chaleurs. Toutefois, il va s’avérer nécessaire de protéger les employés ainsi que les clients dans les années à venir.

Pour rester au frais, Kerlotec évoque plusieurs solutions low-tech :

• Créer de l’ombre grâce à des protections solaires, des voilages ou de la végétation.
   
• Créer des courants d’air avec la ventilation naturelle ou des ventilateurs au plafond.
   
• Peindre les toits avec de la peinture réfléchissante pour gagner entre 15 et 20 degrés au niveau de la température du toit et obtenir des gains de 7 à 10 degrés en intérieur. (Le prix de cette option n’est pas négligeable.)
   
• Utiliser des lanterneaux de désenfumage et de ventilation naturelle selon les températures extérieures et intérieures.
   
• Isoler les murs et les plafonds. Bien que le prix est élevé (60€/m² pour les parois), il est possible de bénéficier du CEE (certificat d’économies d’énergie) pour diminuer la facture.

Produire sa propre énergie

• La seconde étape concerne la production d’énergie au sein de l’entreprise. Concernant la production de chaleur, il existe diverses options "lower-tech" telles que :
   
• Les pompes à chaleur (PAC) air/air, air/eau. À l’usage, une pompe à chaleur libère 6,9 fois moins de CO2 qu’une chaudière gaz à condensation.

• La géothermie, plus coûteuse, a une meilleure efficacité que la PAC air/eau.
   
• La chaudière à bois, bûches, granulés, plaquettes. Permet un approvisionnement local avec des prix moins volatils que ceux du gaz ou de l’électricité.
   
• Les radiants électriques, comme cités plus haut.
   

La production d’électricité peut, quant à elle, être assurée par les panneaux photovoltaïques sur toiture, trackers, au sol ou encore sur les ombrières de parking.

Il existe une liste d’autres moyens comme la méthanisation, la pyrogazéification (chauffer du bois à très haute température pour qu’il libère gaz et chaleur), stockage de chaleur dans du sable ou dans de la céramique (permet de réutiliser de la chaleur de la veille), solaire thermique industriel, récupération de chaleur, batteries sodium-ion…

Pour aider les entreprises à s’adapter au monde de demain, Kerlotec University propose, en Bretagne ou à Paris, des formations sur-mesure, ciblées sur vos besoins à court ou long terme dans le but de construire des solutions adaptatives. Retrouvez l'intégralité de leurs services sur https://kerlotec.com

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