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Le Low-Tech Journal fait-il du journalisme de solutions ?

Journalisme-de-solutions

Le Low-Tech Journal apparaît comme un magazine positif, qui pose des questions de fond et y apporte des réponses politiques et techniques, sans avancer de jugements moraux ou de valeur. On a un côté nuancé, scientifique, sobre. Cette sobriété de ton est assumée. Mais fait-elle de nous des "journalistes de solution" ?

Le journalisme de solutions est une approche du reportage qui met l’accent sur les solutions aux problèmes sociaux. Bon, une fois qu'on a dit ça... On a rien dit. The Guardian préfère d'ailleurs parler de "journalisme d’investigation et de solutions", qui "permet aux lecteurs de faire le lien entre les problèmes et les solutions".

L'esprit du Low-Tech Journal

Si le journalisme de solutions consiste à s'attarder sur les réponses plutôt que le diagnostic, alors, effectivement, le Low-Tech Journal est dans le côté "solution" : pour nous, le diagnostic a déjà été à maintes reprises et connu du grand public.

Ensuite, à en croire Emilie Kovacs, le journalisme de solutions s'intéresse à comprendre comment les organisations et les communautés répondent à leurs problèmes. Ici aussi, on retrouve une marque de fabrique du Low-Tech Journal, avec, par exemple, notre reportage dans un appartement low-tech au coeur de Paris, paru dans le n°6 du magazine ou notre tuto intitulé "vivre confortablement dans un espace chauffé à 15°C".

Donc, oui, on peut dire que Low-Tech Journal fait du journalisme de solutions.

Le magazine raconte comment les personnes et les collectivités réagissent aux changements climatiques et à d’autres enjeux environnementaux, explore des sources d’énergie renouvelable, des démarches de réduction des déchets et de déconsommation.

Mais chaque numéro fournit également des conseils pratiques et de l’inspiration pour aider les lecteurs à créer leurs propres solutions.

Non, le journalisme de solution n'est pas trop "mou".

Au Low-Tech Journal, on s'attache à sensibiliser les lectrices et lecteurs aux problèmes auxquels notre monde est confronté. Le fait de mettre l'accent sur les solutions crédibles à ces problèmes ne les rend pas moins graves, ni angoissants.

Nous ne croyons pas à la rengaine selon laquelle "les gens submergés par de mauvaises nouvelles sont démotivés". Au contraire : la plupart des "grandes résolutions" que l'on prend dans une vie, pour sa santé ou celle de ces enfants par exemple, est souvent liée à une menace directe (maladie, révélation de pollution).

Même si le journalisme de solutions offre une perspective plus positive (active) ou inspirante, il n'en est pas moins puissant que le journalisme d’investigation, dont il dépend.

Il faut être clair : sans un journalisme d'investigation capable d'aller chercher des véritées cachées, un journal de solution finit en "boîte à blabla". Nous ne fournissons des solutions qu'aux problèmes révélés ! Encore faut-il que quelqu'un les révèle !

Pour l'heure, nous n'avons pas les moyens de porter un "journalisme d'investigations de solutions". Le journalisme d’investigation, c'est un métier à part entière. C'est un art. Ce type de journalisme exige du temps et de l'argent que nous n'avons pas. Cependant, nous soutenons à chaque fois ue nous le pouvons, le journalisme d'investigations qui fait l'honneur de la presse pas pareille.

Pour autant, nous allons tenter de mener un reportage d'investigation autour de la naissance d'une mine de lithium en pleine campagne française. Peut-être cela sera-t-il un tournant pour la ligne éditoriale du magazine... On vous tient au courant !

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