Pourquoi on adore le village low-tech dessiné par Vito

Voici le "village low-tech" du dessinateur Vito, auteur, entre autres, d'Utopique. Sa définition dessinée de la low-tech a l'énorme mérite de donner à voir, de façon simple et agréable, à quoi ressemble concrètement le monde d'après. Et c'est quand même moins angoissant que le Jardin des Délices de Jerome Bosch !

Définir les low-techs n'est pas une mince affaire. Des chercheurs, réunis par l'ADEME ont mit des mois à forger une définition rigoureuse et complète. La voici : « l’approche low-tech, parfois appelée innovation frugale, est une démarche innovante et inventive de conception et d’évolution de produits, de services, de procédés ou de systèmes qui vise à maximiser leur utilité sociale, et dont l’impact environnemental n’excède pas les limites locales et planétaires. La démarche low-tech implique un questionnement du besoin visant à ne garder que l’essentiel, la réduction de la complexité technologique, l’entretien de ce qui existe plutôt que son remplacement. La démarche low-tech permet également au plus grand nombre d’accéder aux réponses qu’elle produit et d’en maîtriser leurs contenus. » (source)

Pour faire cour, on dira qu'un système low-tech est utile, accessible, durable. Ouf !

Oui mais voilà, si la science est essentielle aux décideurs politiques et économiques, c'est avant tout à la population que les écolos doivent s'adresser.

On le voit bien : les chefs d'entreprise, les élus, et haut fonctionnaires, sont toujours vigoureusement accroché au mythe de la croissance infinie. Alors qu'en même temps, de plus en plus de Français, d'Européens, d'Américains... bascule dans un autre mode de vie. À l'exemple de ces jeunes diplômés "déserteurs" de l'Institut AgroParis Tech. Mais surtout de ces urbains écolo-curieux qui commencent à se douter de ce qui leur pend au nez.

C'est à eux que le dessin de Vito s'adresse. Et c'est pour ça qu'on l'aime !

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