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Pourquoi on participe aux Deauville Green Awards et quels films nous ont marqué

deauville green awards prix

Le Low-Tech Journal - conçu et imprimé en Normandie - est partenaire des Deauville Green Awards des 12 et 13 juin 2024. Ce festival international du film responsable revient pour une 13e édition aux Franciscaines Deauville. À l’occasion de ces deux jours de tables rondes et d’ateliers, 100 films seront projetés en présence des 400 festivaliers, principalement des professionnels de l’audiovisuel.

Ce programme grand public fait la part belle aux initiatives normandes, mais surtout aux réflexions autour d'un cinéma plus durable.

Pourquoi le Low-Tech Journal est-il partenaire du festival ?

Tout d'abord, pourquoi nous intéresser au cinéma ?

Le secteur audiovisuel émet 1,7 million de tonnes de CO2 chaque année, selon Ecoprod. Or, cette industrie - qui façonne nos imaginaires - doit prendre sa part dans la prise de conscience écologique. C'est pourquoi nous souhaitons apporter notre soutien à ce festival qui sensibilise le public (et surtout les professionnels) aux enjeux sociaux & environnementaux.

Nous avons d'ailleurs publié un premier dossier sur la question dans notre n°11 dédié à la photographie et au cinéma (à découvrir ici).

Pour info : ous avons déjà été partenaires - l'année précédente - d'un autre festival de cinéma : le FIFES de Cannes. Un festival, associatif et très artisanal, qui s'adresse à un public déjà engagé dans l'action écologique.

Cette année, nous avons souhaité sortir de notre "niche", de notre zone de confort, et nous adresser à un public qui n'a peut être jamais entendu parler de Low-Tech. Car c'est aussi cela notre mission : diffuser la philosophie low-tech, augmenter sa notoriété et créer l'engouement.

C'est pourquoi nous avons accepté l'invitation du Deauville Green Awards pour animer une table ronde autour de la production audiovisuelle durable.

Certes, le Deauville Green Awards ont pour partenaires le groupe TF1 et Ushuaïa TV - mais aussi l'ADEME et Écoprod. Nous nous attendions donc à quelques réactions épidermiques de la part de nos lecteurs. Cela n'a pas manqué ("Qu'allez vous faire à Deauville... c'est pas vraiment la capitale de l'écologie !").

Mais dans la philosophie low-tech, on prône l'accessibilité, c'est-à-dire l'inclusion. Ce qui nous préserve de cette forme de sectarisme qui conduit à ne parler qu'à des gens déjà convaincus, et à considérer le reste du monde comme des ennemis. La mission de notre magazine, c’est de sortir la low-tech du petit cercle des initiés.

Ce qui nous a convaincu de participer :

D'abord, le programme de la journée portes-ouvertes du 12 juin : des fresques (du Climat, de la Forêt, des Nouveaux Récits), des ateliers pour “Sortir de la vision post-apocalyptique du futur” (avec On Est Prêt), un village des initiatives normandes, une table ronde avec Alexia Barrier (skippeuse), José Rexach (Humeco), Estelle Derosne (El Capitan), Maxime Ollivier (Le Bruit Qui Court) et Audélie Le Guillant (Pour Un Réveil Écologique).

Ensuite, la sélection de films, dont voici ceux qui nous ont le plus marqué.

Les 5 films en compétition qui nous ont le plus marqué

  • Le dévendeur (ADEME). La fameuse campagne de publicité pour "ne pas acheter" qui a créé la polémique (voir ici).
  • How India wants to (literally) fix e-waste (DEUTSCHE WELLE). Un documentaire sur les stratégies mises en oeuvre par l'Inde pour lutter contre les déchets numériques, réparer, réemployer et recycler (voir ici).
  • The Urge to escape slowly (PASCAL NOWAK). Un documentaire sur la démarche de bifurcation douce - et non radicale - d'un navigateur en mer (voir ici).
  • Courants Parallèles (LA BOÎTE À SONGES). L'histoire d'un Cambodgien en lutte pour sauver son village le long du Mékong, menacé d'être englouti par les eaux pour construire un barrage hydroélectrique (voir ici).
  • Au bout des rails (Manuel Lobmaier). Un "rail-movie" et une enquête rondement menée sur l'état du réseau ferroviaire français (voir ici).
  • La théorie du boxeur (Nathanaël Coste). Une enquête dans la vallée de la Drôme pour comprendre comment les agriculteur.rice.s s’adaptent, tout en questionnant la résilience alimentaire de nos territoires (voir ici).

Bon visionnage !

Découvrir le Low-Tech Journal.

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