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Militants écolos, méfiez-vous ! Votre smartphone peut devenir un mouchard

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Le projet de loi Justice 2023, voté par l'Assemblée nationale le 3 juillet, suscite une controverse majeure en France en raison de ses dispositions autorisant la géolocalisation et l'activation à distance des microphones et caméras des appareils électroniques des personnes soupçonnées de crimes graves (notamment le "terrorisme").

Cette mesure est critiquée par diverses associations de défense des libertés, en particulier les militants écologistes, qui craignent une surveillance accrue. Cette préoccupation s'inscrit dans un contexte plus large de préoccupation concernant les droits civils et la vie privée.

Face à ces inquiétudes, des associations de défense des libertés ont appelé les parlementaires à retirer ces mesures du projet de loi et ont mobilisé les militants écologistes pour s'opposer au projet, mettant en avant les risques de surveillance excessive et de violation des droits fondamentaux. Le projet de loi doit encore être examiné par le Sénat, ce qui signifie que ces dispositions pourraient être modifiées ou supprimées lors du processus législatif.

Plusieurs critiques ont été formulées à l'encontre de ces mesures. Les principales préoccupations comprennent

  • une atteinte à la vie privée,
  • une disproportion par rapport aux infractions visées,
  • un risque de ciblage politique et social,
  • la collecte de données sensibles.

Ces inquiétudes soulevant des questions essentielles sur l'équilibre entre la sécurité publique et la protection des droits individuels.

L'Assemblée nationale a approuvé la possibilité d'activer à distance des téléphones portables pour écouter et filmer des personnes dans le cadre d'enquêtes sur la criminalité organisée et le terrorisme. Le ministre de la justice a défendu ces mesures en mettant en avant la nécessité de sauver des vies et les garanties prévues pour limiter leur utilisation aux affaires les plus graves.

Le déclenchement à distance des appareils connectés existait déjà pour les services de renseignement, mais cette nouvelle disposition exige une autorisation judiciaire.

Malgré les critiques et les tentatives de l'opposition de supprimer certaines dispositions, le projet de loi a été voté favorablement à l'Assemblée nationale. Le Conseil constitutionnel a été saisi du projet de loi, ce qui pourrait entraîner un nouvel examen de ses dispositions.

En fin de compte, le projet de loi Justice 2023 soulève des questions complexes sur la balance entre la sécurité publique et la protection des droits individuels, en particulier le droit à la vie privée. La controverse qui l'entoure met en évidence les défis liés à la surveillance gouvernementale dans un contexte de rapide évolution technologique. Le débat au sein du Sénat sera décisif pour l'avenir de ces dispositions et leur impact sur la société française.

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