Comment je me suis libéré des notifs et de ma peur de passer à côté (FOMO)

Laissez-moi vous raconter la petite histoire de ma récente rupture avec les réseaux sociaux. Ça a été un peu comme passer d'un marathon à une balade au parc - en mieux !

C'était il y a un an. J'avais cette impression bizarre que j'avais moins de temps dans ma journée. Mon cerveau était saturé. J'avais perdu la force de lire des livres.

J'ai pris conscience que mon addiction "sourde" aux réseaux sociaux était la cause de cette baisse de l'attention. J'ai donc décidé de me libérer des réseaux sociaux, et de les réduire au rang d'outil de prise de contact avec des personnes ou des entreprises utiles à mon travail ou à mon information.

Un processus graduel

Ça a commencé par des petites choses comme la suppression des applis de mon tel. Une par une. Puis à l'abandon de mon activité sur Twitter. Puis à l'emploi d'un système de planification (automation) pour les publications des deux seuls réseaux sociaux conservés : mon compte Linkedin et les comptes Telegram et Instagram du Low-Tech Journal.

Mais le moment décisif a été mon abandon du smartphone. Je vous raconte cette aventure dans cet article.

Évidemment, je me balade désormais avec mon ordinateur et tous ces efforts n'auraient servit à rien si je n'avais pas réussi à me libérer de ma "peur de passer à côté", ma fear of missing out. 

NO FOMO

Parfois, je sentais encore l'envie de taper "T W I T..." sur la barre d'URL de l'ordi. Juste pour "voir ce qui se passe". Ou bien d'aller vérifier sur Instagram combien de likes le dernier post a obtenu...

Cette sensation de manque est liée au shoot de dopamine auquel mon cerveau s'était habitué : tout mon cycle de la récompense était déformé par les réseaux sociaux.

Cette accoutumance s'est progressivement estompée. Jusqu'à disparaître. C'est véritablement une addiction et seuls des mécanismes pensés par l'addictologie (éloignement de la source, changement d'environnement, palliatifs) peuvent aider à prendre le recul nécessaire.

Voici d'ailleurs les conseils d'une psychologue lyonnaise sur les étapes permettant de rompre avec une addiction.

Désormais, je ne fréquence les réseaux qu'une à deux fois par semaine pour faire le point ou poster quelque chose. Certes, j'ai très peu d'interactions avec la communauté, mais cela n'a plus d'importance. Je passe probablement à côté de beaucoup d'infos... mais j'en ai déjà une tonne à digérer, inutile de me saturer davantage. Maintenant, mon prochain défi est de reprendre le contrôle de ma boîte email... à bientôt !

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